Ferme Goñi Portal
Singulière construction de type rural insérée dans la ville derrière le chevet de l’église paroissiale Santa María Magdalena.
Le mas rustique ou caserio Goñi Portal, comme son nom l’indique, se trouvait à proximité immédiate du porche ou arc de Santiago percé dans la muraille entourant la ville. Point de départ du chemin qui nous permet de gagner l’ancienne paroisse de Gorliz en empruntant la rue Portaleta, dont le nom fait aussi allusion à ce portail.
La dégradation du caserio s’accentue au cours du siècle passé. Menaçant ruine, il est même désaffecté dans les années 1980. Ce qui obligea à une intervention urgente de la part de la Ville pour préserver cet exemplaire singulier d’architecture rurale dans le cœur historique de la ville. Déclaré bien culturel dans la catégorie des ensembles architecturaux de l’Inventaire général du patrimoine culturel basque, ce bâtiment est notamment reconnu site archéologique,
tout en étant considéré d’intérêt architectural de premier ordre dans le Plan spécial de restauration du quartier historique. Il réunit une série de valeurs historiques, architecturales et urbanistiques qui le rendent idéal pour l’organisation d’activités culturelles.
On dispose de documents datant la construction de cet édifice de la seconde moitié du XVIIème siècle. De son ancienneté témoignent également des éléments de construction, comme les piédroits de sa structure, sur lesquels s’appuie le linteau du porche. La première construction, destinée à un usage agricole en dehors des limites de la ville et au pied de la borne marquant la séparation avec Gorliz, possédait un corps à plan quadrangulaire. Le rez-de-chaussée abritait l’écurie et la cage d’escalier centrale, tandis que les pièces d’habitation se trouvaient à l’étage principal ainsi que dans un grenier continu sous la toiture à deux pans. Le bâtiment est agrandi au XVIIIe siècle par la construction de travées latérales dans le but d’aménager deux logements, ces derniers bénéficiant d’un accès indépendant par un escalier extérieur. Cet agrandissement n’est pas sans rapport avec la demande de logements consécutive à l’augmentation de la navigation et à l’essor démographique qui s’ensuivit. Ces travaux entraînèrent la perte du caractère rural marqué du bâtiment qui finit par se fondre dans l’environnement urbain.
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Connu sous le nom de Torreón, car la typologie du bâtiment correspond à celle d’une maison-tour.Actuellement siège du musée Plasentia de Butrón, dédié à l’histoire maritime de la villeet qui vise à récupérer et à exposer différents éléments de l’histoire de Plentzia et de sa région.
L’arche de Santiago doit être inscrit dans l’ensemble historico-architectural qui constitue la vieille ville de Plentzia, en mettant l’accent sur sa valeur historique.
Démoli et transformé en maison d’habitation, il conserve encore quelques éléments stylistiques et décoratifs.
Chapelle oratoire du Santo Cristo
D’un point de vue esthétique, l’édifice n’offre guère d’éléments décoratifs de grand intérêt, hormis un petit campanile en guise de clocher et les travées feintes de sa partie frontale.
Église de Santa María Magdalena
Construite entre le XVe et le début du XVIe siècle, il s’agit d’une église gothique austère de type halle, avec un corps à plan rectangulaire et trois nefs non voûtées séparées par des piliers.
